CHAPITRE 132
COMBIEN SES FILS LUI TENAIENT A COEUR.
174. Quel supérieur a jamais témoigné à ses sujets la sollicitude que déployait François ? Les mains levées vers le ciel, il priait pour ses vrais Israélites1 et s’oubliait lui-même pour ne s’occuper d’abord et avant tout que du salut de ses frères. Il se prosternait aux pieds de la divine Majesté, s’offrait lui-même en sacrifice, et Dieu ne pouvait lui refuser ses grâces. Il veillait avec un amour inquiet sur le petit troupeau qu’il entraînait derrière lui : après avoir abandonné la terre, il ne fallait pas qu’ils en vinssent à perdre le ciel. Il était convaincu de n’être admis à la gloire que s’il y introduisait en même temps tous ceux qui lui étaient confiés ; dans ce travail d’enfantement, son esprit ressentait pour eux plus de souffrances que jadis les entrailles de leurs mères.