VITA SECUNDA 144

CHAPITRE 105

COMMENT IL CESSA D’UTILISER SES COMPAGNONS PARTICULIERS.

144. Il remit un jour à la disposition de son vicaire les frères qui l’accompagnaient ordinairement1. « Je ne veux pas, lui dit-il, posséder un privilège particulier ; les frères m’accompagneront d’un couvent à l’autre comme ils voudront, selon que le Seigneur le leur inspirera. Je viens de voir passer un aveugle : il n’avait qu’une petite chienne qui lui servait de guide2 ». Sa seule gloire était de répudier même toute apparence de singularité ou de prétention, afin de laisser en lui toute la place à la force du Christ.

Table des chapitres

1  François, presque aveugle (voyez la comparaison quelques lignes plus bas) et très fragile, était toujours escorté d’un ou de plusieurs frères qui lui servaient de guides et d’infirmiers.

2 « Je ne veux pas avoir l’air de mériter plus d’égards que lui », ajoute le Sp 40.

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