VITA SECUNDA 26

DEUXIÈME PARTIE

  1. Rappeler aux enfants les prouesses de leurs aïeux, c’est faire honneur à ceux-ci, témoigner de l’affection à ceux-là : C’est une manière d’exciter au bien, d’encourager au mieux, par le récit de leurs actions, ceux qui n’ont pu profiter de leur présence physique : les pères, de la sorte, et malgré l’éloignement dans le temps, donnent quand même aux fils des exemples à retenir, et nous, de notre côté, nous en tirons pour premier et grand avantage la constatation de notre petitesse en comparant les mérites si grands chez eux, si pauvres chez nous.

Le bienheureux François est pour moi comme un miroir très saint de la sainteté du Seigneur et une image de sa perfection. Tout ce qu’il a dit, tout ce qu’il a fait semble répandre le parfum de Dieu ; celui qui étudierait avec attention ses paroles et ses actions et qui se mettrait humblement à son école serait porté à l’amour de la même sagesse par l’exercice des mêmes vertus. Voilà donc pourquoi, après quelques pages rapides et de bien pauvre style sur tel ou tel événement, je ne crois pas inutile d’ajouter quelques traits, choisis parmi beaucoup d’autres, bien dignes de glorifier le saint et de secouer notre générosité somnolente.

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