VITA SECUNDA 167

LE PETIT OISEAU BLOTTI DANS SES MAINS.

167. Un pêcheur qui lui faisait traverser le lac de Rieti en direction de l’ermitage de Greccio lui fit présent d’une poule d’eau, pour lui permettre de s’en divertir dans le Seigneur. Il l’accepta volontiers, puis, ouvrant les mains, l’invita doucement à reprendre sa liberté ; mais elle n’entendait point partir et se blottissait dans ses mains comme dans un nid. Alors le père la garda et se mit en prière, les yeux levés vers le ciel. Longtemps après il revint à lui et redonna doucement à l’oiseau l’ordre de ne plus avoir peur et de retourner à sa liberté d’autrefois. Ayant ainsi obtenu son congé avec une bénédiction, elle prit son essor, exprimant bien sa joie par ses ébats.

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