Vita prima n° 127 à 150

Au nom du Christ commence le récit des miracles de notre bienheureux Père François.

127.- Après avoir imploré la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous allons maintenant, sous sa conduite, pour relever la dévotion de nos contemporains et donner plus de solidité à la foi de nos successeurs, rappeler en bref, mais fidèlement, les miracles dont lecture fut donnée au peuple, comme nous l’avons dit, en présence du seigneur Pape Grégoire.
PARALYSÉS
Le jour où, tel un précieux trésor, fut enseveli le corps sacré du bienheureux Père François, embaumé de parfums du ciel plus que d’aromates de la terre, on apporta au sépulcre une petite fille dont le cou était affreusement tordu : la joue venait toucher l’épaule, et les yeux ne pouvaient regarder que de biais. On lui maintint quelque temps la tête sous la châsse où reposait le corps du saint ; aussitôt son cou se redressa et la tête se remit en place. La pauvre petite n’en revenait pas : elle prit la fuite en pleurant… Dans son épaule restait visible en creux la place où longtemps la tête avait pesé.

128.- Il y avait au comté de Narni un enfant qu’un affreux pied-bot empêchait de marcher, si ce n’est à J’aide de béquilles. Ainsi affligé, il avait été abandonné par ses parents et vivait d’aumônes. Les mérites du bienheureux François le délivrèrent de son infirmité ; il marcha désormais sans béquilles, louant Dieu et bénissant le saint.

129.- Un habitant de Foligno, nommé Nicolas, avait la jambe gauche contrefaite et souffrait atrocement ; pour retrouver la santé, il dépensa en médecins beaucoup d’argent et emprunta même plus qu’il ne pouvait rendre. Les soins n’apportaient aucune amélioration. Il souffrait tant que, la nuit, ses cris empêchaient les voisins de dormir. Alors il fit un vœu à Dieu et à saint François et demanda qu’on le transportât jusqu’au tombeau. Il y passa la nuit en prières et sa jambe se décontracta. Il retourna chez lui sans béquilles, délirant de joie.

130.- Un enfant avait une jambe recroquevillée au point que le genou venait s’appliquer contre la poitrine, et le talon contre les cuisses. Ses parents l’apportèrent au tombeau de saint François ; le père s’imposa un rude cilice, et la mère de pénibles mortifications. Le petit fut soudain guéri, et si radicalement, qu’il se mit à trotter joyeusement sur la place, rendant grâces à Dieu et à saint François.

131.- Dans la ville de Fano, il y avait un cul-de-jatte : ses deux jambes, repliées et adhérentes au corps, étaient couvertes d’escarres exhalant une telle puanteur qu’il ne trouvait aucun hôpital pour le recevoir et le garder. Il fit alors appel à la miséricorde du bienheureux François et il eut, peu après, par ses mérites, la joie d’être guéri.

132.- Une petite fille de Gubbio avait des mains toutes recroquevillées qui lui refusaient absolument tout service. Pour obtenir sa guérison, sa nourrice la porta au tombeau du bienheureux Père François, avec un cierge de sa taille . Une semaine après, la petite infirme retrouva l’usage habituel de ses bras.

133.- Devant le porche de l’église où repose le corps du saint , un petit garçon de Montenero resta étendu plusieurs jours : paralysé depuis la ceinture, il ne pouvait ni marcher ni s’asseoir. Il se fit un jour porter dans l’église, toucha le tombeau du bienheureux et reparut plein de santé. Il raconta que, couché près du tombeau, il avait vu sur le tombeau lui-même un jeune homme habillé comme les frères et portant quelques poires dans ses mains ; ce jeune homme l’avait appelé, lui avait présenté une poire en lui disant de se lever. L’infirme prit la poire et dit : « Mais je suis tout perclus ; je ne puis absolument pas me lever ! » Il mangea la poire et avança la main pour en prendre une deuxième que le jeune homme lui offrait en lui disant encore de se lever ; lui qui se savait estropié ne bougeait même pas et tendait seulement la main. Alors le jeune homme en lui remettant une poire, lui prit la main, l’emmena dehors et disparut. Se voyant guéri, le garçon se mit à crier à tous et bien haut ce qui venait de se passer en lui.

134.- Une paysanne de Coccorano avait perdu l’usage de tous les muscles, sauf ceux de la langue ; elle se fit porter au tombeau du Père dans un panier , elle se leva, complètement guérie.

Un habitant de Gubbio avait aussi apporté au tombeau du saint dans une corbeille son garçon tout perclus, aux jambes complètement repliées et desséchées. Le saint le lui rendit solide et guéri.

135.- Il y avait à Narni un pauvre mendiant appelé Barthélemy, qui, après avoir dormi à l’ombre d’un noyer, s’était réveillé si perclus qu’il ne pouvait plus marcher. L’infirmité s’aggrava peu à peu : ses jambes se desséchèrent et se tordirent ; une brûlure ou une entaille n’y provoquaient même plus de sensation. Alors saint François, qui avait toujours aimé les pauvres et s’était montré le père de tous les mendiants, lui apparut en songe, lui dit qu’ému par sa détresse il voulait le guérir, et lui ordonna d’aller se baigner à tel endroit qu’il lui désigna. Une fois réveillé, notre homme, bien embarrassé, raconta point par point sa vision à l’évêque de la ville ; celui-ci lui conseilla vivement d’obéir et le bénit d’un signe de croix. Toujours appuyé sur son bâton, il se traîna comme il put dans la direction indiquée ; il cheminait à grand-peine et plein de pensées tristes ; mais une voix lui dit : « Courage ! et que la paix du Seigneur soit avec toi ! Je suis celui à qui tu t’es confié. » Il n’était plus très éloigné quand tomba la nuit, et il se trompa de route. A nouveau il entendit la voix l’avertir et lui indiquer le bon chemin. Enfin parvenu, il entra dans l’eau et il sentit aussitôt une main qui lui prenait le pied, une autre la jambe, pour tout remettre en place tout doucement. Il bondit aussitôt hors de l’eau, louant et bénissant la toute-puissance du Créateur et de son serviteur François qui lui avait obtenu pareille grâce. Atteint dans la pleine force de l’âge, il était resté perclus durant six ans.
AVEUGLES

136.- Une femme nommée Sibille était aveugle depuis plusieurs années ; amenée au tombeau du saint, elle recouvra la vue et rentra chez elle tout heureuse.

Un aveugle de Spello y retrouva aussi la vue depuis longtemps perdue.

Une femme de Camerino était borgne de l’œil droit ; ses parents y apposèrent un morceau d’étoffe qu’avait touché le saint et, de la guérison obtenue, ils purent rendre grâces à Dieu et à saint François, comme ils en avaient fait le vœu.

Même chose pour une femme de Gubbio, qui, à la suite d’un vœu, revit la lumière.

Un bourgeois d’Assise, ancien compagnon de François, était aveugle depuis cinq ans ; dans ses prières, il rappelait toujours au saint leur amitié de jadis. Au seul contact du tombeau, il fut guéri.

Un certain Albertino de Narni avait perdu la vue depuis environ un an : ses paupières lui tombaient sur les joues. Il fit un vœu à saint François, et, guéri instantanément, se fit un devoir de rendre visite à son tombeau.

POSSÉDÉS DU DÉMON

137.- Un certain Pierre, de Foligno, avait entrepris un pèlerinage à Saint-Michel  ; était-ce à la suite d’un vœu, ou lui avait-on imposé cette pénitence pour ses péchés ? je l’ignore. Il arriva près d’une fontaine, et, la marche lui ayant donné soif, il y but, mais il lui sembla qu’il avait en même temps avalé le diable. Il en fut tourmenté durant trois ans au point d’accomplir les actions les plus horribles. Venu enfin au tombeau du bienheureux Père, pour la plus grande fureur des démons qui le brutalisaient sauvagement, il fut sans conteste l’objet d’un miracle évident : au seul contact du sépulcre, il fut merveilleusement délivré.

138.- Une femme de Narni, vraiment furieuse et hors de sens, avait des attitudes horribles et des paroles inconvenantes. Le bienheureux François lui apparut et lui dit : « Fais le signe de la croix ! ». – « Je ne peux pas ! » répondit-elle. Le saint traça lui-même sur elle le signe de la croix et elle fut délivrée de sa folie et de sa diabolique exaltation.

Beaucoup d’hommes et de femmes, tourmentés de toutes manières par les démons et abusés par leurs manœuvres furent arrachés au joug du diable par les mérites du saint. Mais comme cette catégorie de personnes est une proie facile pour les illusions, en voilà assez pour eux, et passons à des miracles plus importants.

COMATEUX, ACCIDENTÉS, HYDROPIQUES ET AUTRES

139.- Un enfant, appelé Mathieu, de la ville de Todi, resta comme mort pendant huit jours dans son lit, les dents serrées, les yeux éteints, la peau noire comme de la suie. Tout le monde le croyait irrémédiablement perdu ; mais sa mère fit un vœu et la santé lui revint rapidement. Il commença par vomir un flot de sang fétide ; on pensait le voir rendre ses entrailles. Mais sa mère, se jetant à genoux, invoqua le nom de saint François, et quand elle se releva, sa prière terminée, l’enfant recommença d’ouvrir les yeux, de voir clair, de prendre le sein et de retrouver, après la desquamation de sa peau noirâtre, sa carnation naturelle ; il reprit vigueur et santé. Sitôt qu’elle le vit aller mieux, sa mère lui demanda « Qui t’a guéri, mon petit ? » Il répondait en balbutiant « Cecco, Cecco ! » On lui demandait « A qui dois-tu ce bienfait ? » De nouveau il répondait « Cecco, Cecco ! » Trop petit, en effet, il n’arrivait pas encore à prononcer correctement, et c’est pourquoi il n’employait que le diminutif de Francesco.

140.- Un jeune homme, tombé de très haut, s’était rompu tous les membres et avait, du même, coup, perdu l’usage de la parole. Trois jours durant, il resta dans le coma sans boire ni manger ; on le croyait mort. Sa mère, négligeant délibérément les médecins, demanda au bienheureux François la guérison de son fils. Elle fit un vœu, et, le retrouvant plein de vie et de santé, chanta les louanges du Sauveur tout puissant.

Un certain Mancino, incurable et condamné par tous, n’eut pas plus tôt invoqué le nom de saint François qu’il recouvra la santé.

Un enfant d’Arezzo, nommé Gauthier, atteint de fièvres continues et souffrant d’un double anthrax, était condamné par tous les médecins ; ses parents firent un vœu au bienheureux François, et la santé lui fut rendue.

Un malade était, lui aussi, près de mourir ; il commanda un cierge de sa taille. Le cierge n’était pas achevé que l’homme était guéri.

141.- Une femme était depuis plusieurs années clouée au lit par une infirmité qui lui interdisait tout mouvement. Elle se voua à Dieu et au bienheureux François, et, complètement guérie, put faire son ménage et se suffire à elle-même.

Une autre, de Narni, avait une main desséchée qui, depuis huit ans, lui refusait tout service. Le bienheureux Père François lui apparut enfin et lui guérit la main, qui fut désormais aussi habile au travail que la première.

Dans la même ville, un jeune homme était tout enflé depuis dix ans, à la suite d’une très grave maladie ; la médecine ne pouvait plus rien pour lui. Sa mère fit un vœu, et les mérites du bienheureux François rendirent au fils sa précieuse santé.

A Fano, un hydropique était d’une enflure atroce à voir. Grâce au bienheureux François, il s’en trouva complètement délivré.

Un bourgeois de Todi souffrait de goutte arthritique assis ou allongé, il ne pouvait prendre aucun repos ; il ressentait continuellement des élancements glacés et semblait bien ne plus valoir grand-chose. Il faisait venir des médecins, prenait toutes sortes de bains, essayait tous les remèdes : en vain. Or, un jour, en présence d’un prêtre, il fit un vœu pour que saint François lui rendît sa santé d’autrefois. Il n’eut pas à attendre longtemps les effets de sa prière.

142.- Une paralytique de Gubbio fut guérie après avoir invoqué trois fois le nom du bienheureux François. Un certain Bontadoso avait aux mains et aux pieds des douleurs qui lui interdisaient la marche et tout mouvement ; il en perdait l’appétit et le sommeil. Une femme vint un jour le voir et lui conseilla, pour être vite guéri, de faire un vœu au bienheureux François. Mais lui, dans l’exaspération de sa souffrance : « Je ne le crois pas un saint ! » La femme revenant toujours à la charge, il finit par dire : « Je me voue à saint François et je crois à sa sainteté s’il me guérit dans les huit jours ! » Peu après, grâce aux mérites du saint, il pouvait marcher, manger et dormir, et il rendit grâces au Tout-Puissant.

143.- Un homme avait été grièvement blessé par une flèche dont le fer, entré par la cavité de l’œil, était resté dans la tête. Aucun médecin n’avait pu lui porter secours. Il s’en remit donc à saint François avec toute sa ferveur, dans l’espoir d’être guéri par son intervention. Or, pendant qu’il dormait, saint François lui apparut et l’avertit de se faire extraire la flèche par la nuque. On réussit l’opération, le lendemain, sans grande difficulté, et c’est ainsi qu’il fut guéri.

144.- Un homme de Spello – il s’appelait Imperator – avait une sérieuse éventration pour maintenir ses intestins, il était obligé de porter un bandage et un coussin. Il pria les médecins de le soigner, mais leurs prix étaient inabordables pour lui, qui vivait au jour le jour, il avait donc perdu là tout espoir. Mais il se tourna vers Dieu, lui demanda son secours et se mit à faire appel aux mérites de saint François, le priant partout, dans la rue aussi bien qu’à la maison. Bien peu de temps après, par la grâce de Dieu et les mérites du bienheureux François, la santé complète lui fut rendue.

145.- Un frère de la Marche d’Ancône portait une profonde fistule dans la région iliaque, et le mal était si grave que l’on ne pouvait plus rien espérer de la médecine. Il demanda à son ministre la permission d’aller en pèlerinage au tombeau du bienheureux Père, car il avait confiance que les mérites du saint lui obtiendraient la guérison. Le ministre refusa : il craignait que la fatigue du voyage, surtout en saison de pluies et de neiges, ne le rendît plus malade encore. Ce refus bouleversa bien un peu le pauvre frère ; mais, une nuit, notre saint Père François lui apparut et lui dit : « Mon fils, que tout ceci ne te cause donc plus aucune angoisse ; enlève ta pelisse, jette bandes et pansements, observe ta règle et tu seras guéri ! » Sitôt levé, le frère obéit, et, pour sa guérison soudaine, rendit grâces à Dieu.

LÉPREUX

146.- A San Severino, dans la Marche d’Ancône, habitait un jeune homme nommé Atto, entièrement couvert de lèpre qui, sur le conseil des médecins, était par toute la population traité comme un lépreux. Tous ses membres étaient tuméfiés et l’inflammation des veines les rendait vraiment affreux à voir. Incapable de marcher, il restait continuellement étendu sur son lit de douleur. Ce spectacle navrait ses parents ; son père, chaque jour torturé, ne savait plus que faire pour lui. Finalement la pensée lui vint au cœur de le vouer à saint François ; il dit à son fils : « Est-ce que tu acceptes de te vouer à saint François qui sème partout les miracles les plus éclatants, pour qu’il daigne te guérir ? ». « Oui, père », répondit-il. Le père aussitôt se fait apporter une bande de papyrus, prend les mesures de son fils en hauteur et en largeur, puis : « Lève-toi, dit-il, voue-toi à saint François, et si tu es guéri tu lui porteras chaque année, tant que tu vivras, un cierge de ta taille. » Il se leva tant bien que mal, joignit les mains et invoqua en suppliant la miséricorde du bienheureux François, tout heureux de pouvoir aller et venir à son gré.

Un jeune homme de Fano appelé Bonhomme avait été reconnu comme paralytique et lépreux par tous les médecins. Ses parents l’offrirent à saint François : paralysie et lèpre disparurent, et il retrouva la parfaite santé.

SOURDS ET MUETS

147.- A Castro di Pieve, un petit sourd-muet de naissance vivait d’aumônes. Sa langue était si réduite et si courte que ceux qui la regardaient croyaient bien qu’elle avait dû être coupée. Il frappa un soir chez un certain Marc, habitant du même village, et, comme font les muets, demanda par signes l’hospitalité : il renversait un peu la tête sur le côté et mettait ses mains sous sa joue pour faire comprendre qu’il désirait coucher là cette nuit. L’homme le reçut gentiment et le garda d’autant plus volontiers chez lui que le petit s’entendait à faire le service : il était bien doué malgré son infirmité de naissance et comprenait au moindre signe ce qu’on lui commandait. Un soir, Marc dit à sa femme (ils étaient tous les deux en train de dîner et l’enfant était debout près de la table) : « Vraiment, ce serait un grand miracle si le bienheureux François pouvait lui rendre l’ouïe et la parole ! ».

148.- Et il ajouta : « Si le bienheureux François daigne accomplir ce miracle, voici ce que je promets au Seigneur Dieu : Je considérerai cet enfant comme l’un de mes plus chers, et durant toute sa vie je prendrai soin de lui ! ». A peine avait-il énoncé ce vœu que l’enfant s’écria : « Vive saint François ! », et, levant les yeux : « Je vois saint François qui se tient là au-dessus de nous ; il est venu me rendre la parole. » Il demanda ensuite : « Que vais-je devoir dire aux gens ? » Marc répondit : « Tu annonceras la louange de Dieu et tu sauveras beaucoup d’hommes ». Il se leva, débordant de joie, et s’en fut annoncer à tous l’événement ; et tous d’accourir, stupéfaits et admiratifs, rendant gloire à Dieu et au bienheureux François. La langue de l’enfant s’était allongée, était devenue apte à la parole, et il se mit à articuler correctement les mots, comme s’il avait toujours parlé.

149.- Villa, un autre enfant, ne pouvait ni parler ni marcher. Sa mère confectionna un cierge et, très dévotement, le porta au tombeau de François. De retour à la maison, elle fut accueillie par son fils qui parlait et marchait.

Dans le diocèse de Pérouse il y avait un muet : sa gorge très enflée l’obligeait à tenir la bouche toujours ouverte et béante ; c’était horrible à voir. Arrivé au tombeau du saint, il s’apprêtait à en gravir les marches quand il vomit un flot de sang et, complètement délivré, se mit à parler, ouvrant et fermant normalement la bouche.

150.- Une femme avait la gorge tellement enflammée que sa langue desséchée collait à son palais. Impossible de parler, de boire et de manger. Emplâtres et autres remèdes n’apportaient aucun soulagement. En fin de compte elle fit mentalement (elle ne pouvait parler) un vœu à saint François ; soudain, la peau creva : de sa gorge jaillit un calcul rond qu’elle prit en mains pour le montrer à tous : elle était sauvée.

A Greccio habitait un jeune homme qui avait perdu l’ouïe, la mémoire et la parole ; il ne comprenait et n’entendait plus rien. Ses parents qui avaient grande confiance en saint François lui vouèrent avec ferveur le jeune homme et, le vœu accompli, celui-ci fut à nouveau, par la grâce de notre glorieux et très saint Père François, richement doué des sens qu’il avait perdus. A la louange, à la gloire et à l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ dont le royaume et l’empire sont stables et solides pour toute la durée des siècles et des siècles, Amen !

ÉPILOGUE
Voilà donc quelques-uns des miracles de notre bienheureux Père François ; nous en avons passé sous silence bien plus que nous n’en avons relaté : ceux qui voudront suivre ses traces trouveront dans leurs recherches la grâce de bénédictions toujours renouvelées.

Et lui qui, par ses paroles et ses exemples, sa vie et ses enseignements, a fait de notre monde un monde nouveau, qu’il daigne accorder toujours à ceux qui aiment le nom du Seigneur des grâces célestes à profusion !

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