L’AVARICE
- « C’était l’Avarice, le désir effréné d’acquérir et de posséder. Oh ! ils l’affublaient d’un terme fort pieux pour ne pas donner l’impression qu’ils m’abandonnaient tout à fait, moi qui les avait tirés de la poussière et sortis du fumier. Oh ! ils m’en parlaient calmement, mais la colère se devinait sous leurs desseins sournoisx. Et bien qu’une cité bâtie sur la montagne ne puisse cacher y sa ruine, ils masquèrent l’avarice sous le nom de « discernement » ou de « prévoyance », alors que ce genre de discernement mérite tout au plus un titre d’« égarement », et cette singulière prévoyance celui de coupable « méconnaissance du vrai bien ».
« Ils me disaient : « Tu es la toute-puissante, tu es la Reine. Ne crains point. N’est-ce point une chose excellente que d’avoir du cœur et de s’adonner aux bonnes œuvres, de venir en aide aux indigents et de faire l’aumône aux pauvres ? »
x Ps 34 20.
y Mt 5 14.
z 1 Ch 29 11.