Les Fioretti de saint François d’Assise
C’est le nom donné couramment à un recueil de récits plus ou moins légendaires sur la vie de saint François d’Assise et de ses compagnons, datant du XIVe siècle. Ont-ils été écrits en italien, comme l’a pensé Sbaralea, ou sont-ils la traduction italienne d’un recueil latin connu par ailleurs, mais comportant d’autres épisodes : Actus B. Francisci et sociorum ejus (Les Actes de saint François et de ses Compagnons), thèse la plus commune aujourd’hui ? On attribue l’essentiel de ces textes à un certain frère Hugolino da Monte Giorgio, provincial de la Marche d’Ancône, décédé en 1348. Cet auteur aurait recueilli des souvenirs et des interprétations données par frère Jacques de Massa que l’on dit avoir été compagnon du frère Léon, le secrétaire et confesseur de saint François, et du frère Jean de l’Alverne. On ignore quel a été l’auteur de l’adaptation et édition italienne des Actus B. Francisci. Cependant, cette traduction italienne est considérée, aujourd’hui encore, comme un chef-d’oeuvre de l’ancienne littérature italienne, même s’il est fort probable qu’il y eut plusieurs auteurs et un développement progressif des légendes. Les Fioretti ont une saveur particulière, faite de simplicité et de fraîcheur; et elle reflètent bien l’esprit franciscain. C’est ce qui explique leur succès. En France elles ont été diffusées, en de nombreuses éditions, à partir de la publication qu’en a faite Frédéric Ozanam, ( Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997), universitaire français féru de littérature italienne (Les poêtes franciscains en Italie, 1852).-
La meilleure traduction en français est celle d’Alexandre Masseron (edit. franciscaines), reprise dans Saint François d’Assise, Documents, 2e ed. 1981, Edit. Francisc.)
Vous en trouverez le texte sur le web :
< http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/fiorettis.html >
Actus B. Francisci et sociorum ejus ont été traduit en français par Armelle Le Huërou et publié aux Éditions franciscaines en 2008 avec une excellente introduction de Jacques Dalarun.