VITA SECUNDA 50

CHAPITRE 21

COMMENT, POUR COMBLER LES DÉSIRS DE CE MÊME FRÈRE, IL LUI DONNA SA TUNIQUE

  1. Le même frère bénéficia encore d’un autre miracle du saint. Celui-ci était alors hospitalisé à l’évêché d’Assise, et le frère ruminait en lui-même ces pensées : « Voilà le Père bien près de mourir ; quelle consolation pour moi si je pouvais avoir sa tunique en ma possession après sa mort ! » Ce désir de son coeur eut l’effet d’une demande explicite : très peu de temps après, le bienheureux François l’appelle et lui dit : « Je te lègue ma tunique ; accepte-la, elle est à toi désormais. Je la porterai le temps qui me reste à vivre, mais tu en seras l’héritier après ma mort ! » Emerveillé d’un tel pouvoir de pénétration, le frère pour sa plus grande consolation reçut donc la tunique. Celle-ci passa plus tard en France[1].

Table des chapitres

 

[1] Celano écrit en 1246 ; Léon mourra en 1271. Ce serait donc Léon lui-même qui aurait donné la tunique aux Français ? Ou bien Celano confond-il avec l’autre tunique dont il parle en 2 C 181 ? ou bien la dernière phrase est-elle une interpolation ?

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